Le Mali était sous forte pression en ce début de semaine après une escalade de violences dans le Nord. Des affrontements ont opposé soldats maliens et hommes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) pour la deuxième journée consécutive, lundi 30 septembre à Kidal, fragilisant un peu plus la situation dans ce bastion de la rébellion touareg. Ces échanges de tirs se produisent à nouveau dans cette grande ville du nord, chef-lieu de région à plus de 1 500 km au nord-est de Bamako et fief du MNLA.
La veille, deux civils avaient été tués dans une attaque-suicide à Tombouctou, revendiquée lundi par AQMI selon des médias mauritaniens, et des soldats avaient échangé des tirs avec des hommes armés. Des militaires maliens ont affirmé avoir été attaqués en fin d’après-midi par des hommes armés, sur lesquels ils ont réussi à prendre le dessus après deux heures d’échanges de tirs. Des militaires de l’opération française Serval et de la mission de l’ONU, la Minusma, sont venus en renfort, mais sans intervenir, selon un responsable du gouvernorat de Kidal.
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Dimanche soir, le MNLA a toutefois accusé les soldats maliens d’“actes de provocation“, et annoncé que trois de leurs hommes avaient été blessés dans les tirs. “Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal”, “en tirant des rafales de mitraillettes”, affirme le groupe. Selon lui, le chef de l’unité, qui figure parmi les blessés, était “descendu de son véhicule en levant les mains pour bien montrer que son unité n’était nullement dans une position de belligérance”. “Cette flagrante agression a poussé le reste de l’unité à riposter”, ajoute-t-il dans un communiqué publié sur son site Internet.
DIALOGUE SUSPENDU AVEC LE GOUVERNEMENT
Ces violences se sont déroulées non loin d’une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade, qui avait blessé deux soldats. Ils ont aussi été précédés, dans l’après-midi, d’une explosion, imputée dans un premier temps à un kamikaze qui aurait manipulé accidentellement sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal a infirmé ces informations, indiquant que l’explosion avait eu lieu “dans un magasin où se trouvaient des armes qui n’appartiennent pas à l’armée régulière”, et avait fait un blessé grave.
Kidal est un fief du MNLA, le mouvement de rébellion touareg qui avait déclenché, en janvier 2012, une offensive contre l’armée malienne dans le Nord. Après l’intervention française, un an plus tard, le MNLA, qui avait été entre temps évincé du terrain par les djihadistes, a repris le contrôle de Kidal en février, y refusant la présence des armées et administrations maliennes. Jusqu’à la signature, en juin, d’un accord avec le gouvernement malien et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord.
Cet accord paraphé à Ouagadougou avait permis le cantonnement des hommes du MNLA et l’arrivée, début juillet, de soldats maliens, puis de l’administration. Mais le 26 septembre, les trois groupes armés signataires de l’accord ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation aux discussions avec le gouvernement malien, l’accusant de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont assuré être toujours disposées au dialogue.