Neuf morts dans l’attaque d’une mosquée au Burkina Faso

Neuf personnes ont été tuées lorsque des djihadistes présumés ont attaqué une mosquée dans le nord-est du Burkina Faso, ont indiqué jeudi des sources locales…..Plus d’un tiers du territoire du pays échappe au contrôle du gouvernement.

Neuf personnes ont été tuées lorsque des djihadistes présumés ont attaqué une mosquée dans le nord-est du Burkina Faso, ont indiqué jeudi des sources locales.

L’attaque s’est produite vers la tombée de la nuit mercredi dans le village de Goulgountou, dans la région du Sahel au Burkina, lorsque des assaillants sont arrivés à moto et ont rassemblé des fidèles à l’intérieur de la mosquée, a déclaré un témoin.

« Ils ont séparé les femmes, les enfants et les personnes âgées, puis ont fait des sermons pour tenter de convaincre les fidèles d’abandonner » leur forme de foi, a indiqué la source.

« Une discussion a même commencé avec l’imam, et parce qu’il a refusé, il a été exécuté », a déclaré la source.

« Ils ont essayé de lui trancher la gorge, mais il a riposté en disant qu’il voulait mourir debout, alors les terroristes lui ont tiré une balle dans la tête », a déclaré un habitant, ajoutant qu’il avait assisté aux funérailles des victimes jeudi.

« Huit autres fidèles, principalement des dirigeants communautaires, ont été abattus de la même manière. »

Goulgountou est situé à proximité de la ville minière d’or de Falagountou, qui se trouve près de la frontière avec le Niger.

La zone a subi plusieurs incursions de djihadistes présumés depuis le début de la semaine, ont indiqué les sources.

Des milliers de personnes sont mortes et plus de deux millions de personnes ont fui leur foyer depuis que les djihadistes ont commencé à lancer des attaques contre le Burkina Faso depuis le Mali voisin en 2015.

Plus d’un tiers du territoire du pays échappe au contrôle du gouvernement.

L’insurrection a alimenté deux coups d’État l’année dernière parmi des officiers de l’armée irrités par l’augmentation du bilan.

La dernière junte est dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, qui à 34 ans est le plus jeune dirigeant du monde.

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