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Publié le 31st May 2014 dans  Nord Mali  

Au Mali, la paix demeure introuvable


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Bamako accepte de reprendre les négociations avec les groupes armés touaregs après son échec militaire à Kidal.

 

Paix au Mali

 

 

Le Mali n’est pas tiré d’affaire. Il n’a pas, comme son nouveau président l’avait promis, parachevé le processus de réconciliation nationale avec les rebelles touaregs alors que, dans le même temps, la France, n’a pas «fini le travail» sur le terrain mouvant de la lutte antiterroriste contre al-Qaida et ses alliés.

Neuf mois après l’élection à la tête de l’État d’Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, la paix avec les «hommes bleus» reste un mirage. Les accords de cessez-le-feu, signés en juin 2013, entre Bamako et les groupes armés touaregs, pour permettre la tenue du scrutin présidentiel durant l’été dernier sont restés lettre morte. Et dix-sept mois après le déclenchement de l’opération «Serval», la sécurité n’est pas revenue dans le nord du pays. La région reste une zone de guerre. Elle demeure infestée de djihadistes - maliens pour la plupart - malgré les ratissages des soldats français et la surveillance des drones.

Kidal est toujours la «capitale» des insurgés touaregs qui aspirent à leur émancipation. Les combattants séparatistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Comité pour l’unité de l’Azawad (HCUA, composé d’ex-djihadistes) et du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) occupent à nouveau la ville, depuis la visite ratée du premier ministre malien, Moussa Mara, le 17 mai dernier, et l’échec de la tentative de reconquête du bastion insoumis par l’armée malienne le 21 mai.

«Il faut espérer que l’on fera maintenant preuve de moins d’arrogance et de plus d’humilité, mais la marge de manœuvre s’est réduite.»

Tiébilé Dramé, négociateur des accords de juin 2013

Affaibli par ses déboires militaires, le pouvoir central est aujourd’hui contraint de revenir à petits pas sur le chemin de la négociation. Une façon pour le gouvernement de tenter de fermer le chapitre de ses piteuses aventures belliqueuses.

Une réunion exploratoire entre les deux camps s’est tenue jeudi à Ouagadougou, sous l’égide du Burkina Faso. Les discussions ont porté sur des échanges de prisonniers. Le gouvernement réclame la libération des dizaines de soldats maliens capturés lors de la débâcle de Kidal. Les Touaregs entendent récupérer des détenus écroués à Bamako et présentés par Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, comme «des pauvres bergers et des pauvres éleveurs arrêtés injustement». Chaque partie joue l’apaisement. Il s’agira ensuite de définir le cadre et les lieux du dialogue.

La tâche s’annonce ardue. La méfiance est générale et les «bonnes fées» internationales qui proposent leur médiation ne manquent pas d’arrière-pensées. «On a perdu du temps avec des surenchères guerrières, constate Tiébilé Dramé, le négociateur des accords de juin 2013. Il faut espérer que l’on fera maintenant preuve de moins d’arrogance et de plus d’humilité, mais la marge de manœuvre s’est réduite. Le Mali est dans une seringue».

Le gouvernement se trouve également dans une position délicate vis-à-vis des Nations unies et de la France. «Les Fama (les forces maliennes NDLR) contre le MNLA, c’est Nogent-sur-Marne contre le PSG. Le résultat était connu d’avance», soupirait, voici quelques jours à Paris, un haut responsable français. «La responsabilité de l’impasse actuelle revient au président IBK, qui a fait volte-face après sa prise du pouvoir et s’est enlisé dans un pourrissement du conflit, mais elle incombe aussi au MNLA, qui n’a pas fait sa mue», ajoutait-il.

Face à la crise, IBK s’est contenté d’accepter la démission de son ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, et il pourrait procéder à des changements dans l’armée, qui aurait agi «sans son feu vert». «Il s’agissait plutôt d’un feu orange moyennement visible», commente Soumeley Boubèye Maïga, en sortant pour la première fois de son silence depuis son départ.

L’ex-ministre des armées reconnaît un «climat de confiance altéré» avec les forces internationales. «Beaucoup de personnes considéraient qu’il fallait mieux préparer la visite (du premier ministre), prendre plus de temps, mais nous n’avions pas les mêmes évaluations.

Pour la partie malienne, l’objectif politique paraissait plus important que les mauvaises conditions de sécurité», confie-t-il. Quant à la déconvenue militaire à Kidal, selon lui, «les préparatifs n’étaient pas terminés le jour de l’attaque». «C’est parti trop tôt», regrette-t-il. Il avance l’argument massue d’une présence d’islamistes armés de plus en plus forte à Kidal pour expliquer cette précipitation.

«Kidal est redevenu une zone de guerre occupée avec une forte présence de djihadistes qu’il s’agisse de membres de Boko Haram qui ont occupé avec leurs 4 × 4 et leur drapeau la résidence du gouvernorat, d’Aqmi, des Morabitoune et du Mujao. Ces groupes avaient leurs bannières. Certains venaient de Libye ou de la frontière mauritanienne», dit-il.

Des accusations qui ne sont pas de nature à faciliter les négociations avec le MNLA. Cette présence présumée des groupes armés islamistes brandissant leurs étendards laisse d’ailleurs bon nombre d’observateurs dubitatifs. Elle n’est confirmée ni par la Minusma, ni par la force «Serval», même si une bonne source française affirme que «les djihadistes qui faisaient des descentes en ville de temps sont revenus avec du matériel de guerre et de la nourriture».

«La crainte est que le MNLA se laisse dépasser, comme lors de l’insurrection de 2012, par les islamistes armés, même si la présence des troupes françaises sert pour l’instant de pare-feu», commente, de son côté, un voyageur touareg de retour de Kidal. Une inquiétude qui contribue sans doute au report à des jours meilleurs du redéploiement des forces françaises dans le Sahel.

 

Par Thierry Oberlé

Source: Le Figaro

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