Lu dans la Presse Ivoirienne ( B ô l ’ K o t c h 31/05/2014) cette semaine.

Quand la case de ton voisin brûle, cours l’aider à éteindre le feu car ta case n’est pas loin. Au lieu de cela, certains, hier, se moquaient des marcheurs nationalistes qui manifestaient pacifiquement sous Séplou pour dire non à la rébellion et au néo impérialisme des Toubabous.

Parmi ceux qui,hier, riaient aux éclats, en voyant les patriotes Zivoiriens transpirer sous le soleil, il y en a qui, aujourd’hui, font comme ceux dont ils se moquaient auparavant. Qui l’aurait cru que c’était possible ? Koutoubou… Eh oui ! Ils se sont bien moqués de Séplou, Zadi Gbapê Grégoire et les jeunes patriotes qui, devant les armes rebelles et Licorne, avaient pour seule défense de l’Eléphant, les mains nues et les marches.

Mais les Toubabous sont descendus sur eux avec leur Azawad qu’ils protègent comme nos Forces nouvelles qu’ils protégeaient avant de les bombarder commandants de notre armée.

Et figurez-vous que les Maliens ont maintenant leurs patriotes qui affrontent la poussière, sous une tempête de sable et un soleil de plomb, pour dénoncer la rébellion dans leur pays artificiellement divisé en deux !

Cela fait penser à une chanson pleine de bon sens, que nous chantions, et qui a longtemps bercé notre enfance. «Le renard passe et passe, chacun à son tour chez le coiffeur Mamadou», qui du reste était le seul coiffeur du village, donc un passage obligé.

Maintenant, les Maliens apprécient mieux ce qui s’est passé avec les Zivoiriens et commencent à changer leur regard… Pendant ce temps, un pays, à la fois voisin du Dramanistan et du Mali, observe en tendant l’oreille. Il s’agit du Faso du Beau Blaiso. Ne soyons donc pas surpris d’entendre là-bas aussi que des patriotes manifestent…